Apprendre à voler

Étape 1 : essayer de déployer le parapente !
Le plaisir de voler et d'être sur le parapente est immense. À peine mon parapente en main, j'ai foncé pour la première fois dans la prairie. Déballer, accrocher et gonfler, ou ce qui s'en rapproche.

D'abord sans tutoriel vidéo, puis finalement avec… Les premières tentatives étaient plutôt minables, mais avec un peu de patience, le parapente a fini par déployer ses ailes.

Et puis la question fatidique : comment vole-t-on avec exactement ? J'ai d'abord regardé une vidéo, puis essayé de refaire la même chose sur la pente, également avec succès. J'ai tiré le parapente vers l'arrière et j'ai même décollé de quelques mètres et volé sur 60-70 mètres. L'adrénaline est montée en moi et j'ai tiré à fond sur les deux freins. C'est ainsi que s'est terminé mon premier « vol ».

Étape 2 : mieux vaut apprendre à l'école !
J'ai eu de la chance, une école de parapente se trouvait pas très loin de chez moi. J'ai donc décidé de commencer sans attendre avec la licence. Après un peu d'entraînement sur de courtes pentes, le moment était venu. J'ai profité du beau temps, non pas pour faire de l'escalade, mais pour voler.

C'était un peu inhabituel. Mais je savais que si je n'y consacrais pas du temps maintenant, ça ne marcherait pas !

Étape 3 : premier envol
Le temps du premier vol est enfin arrivé. Je n'avais pas ressenti une telle joie depuis bien longtemps. Parfait débutant, je me tenais là-haut, 500 m au-dessus de Campo Tures et me demandais : Comment cela va se passer ?

Et quelques instants plus tard, les mots de l'instructeur de vol se sont fait entendre : « Tu peux te lancer ! » Sans hésitation et avec une bonne dose d'adrénaline, j'ai commencé et suivi docilement les instructions par radio. Avec un large sourire, j'ai volé doucement et atterri en toute sécurité à Campo Tures.

Ravi et satisfait, je ne pensais qu'à une seule chose : recommencer ! Et c'est ainsi que j'ai fait mes 5 premiers vols le même jour.

Étape 4 : entraînement entraînement entraînement
Je visitais assidûment l'école de parapente et tentais, du mieux que je pouvais, de me libérer quelques jours de libre de mon activité de guide de montagne. L'escalade s'est également retrouvée sur le banc de touche… Mais c'était nécessaire selon moi.

Vol après vol, je me suis amélioré et habitué progressivement à mon parapente. Il était légèrement plus petit que ceux avec lesquels je volais au début.

J'accumulais les vols, et développais ainsi une légère addiction. Je ne ressentais aucune insatisfaction lorsque je volais, contrairement à lorsque j'escaladais. Rien d'étonnant jusqu'ici.

Étape 5 : premier vol en solo
La question a fini par se poser : est-ce que je peux également voler en solo ? Sans instructeur de vol, sans radio ? Je devais essayer. Ce fut une expérience totalement différente… Oui, la zone de décollage et la zone d'atterrissage étaient les mêmes, mais la sensation fut différente.

Heureusement, tout s'est déroulé comme prévu et j'ai atterri en toute sécurité.

Étape 6 : premier vol depuis une zone de décollage inconnue
Je voulais à tout prix décoller et atterrir derrière ma maison. Quoi de mieux que de voler le matin vers sa maison ?

Déterminé, j'ai déployé mon parapente et j'ai remarqué qu'il fallait courir assez vite sans vent… J'ai dévalé la pente raide et franchi de justesse la clôture. Une fois en sécurité dans les airs, je n'ai pas pu retenir mes cris de joie ! J'ai atterri en toute sécurité à proximité de ma maison et j'étais plus que ravi !

Étape 7 : apprendre de ses erreurs !
Ce fut cette fois un vol en soirée. Nous étions convenu avec Simon de voler ensemble. Et puis je suis arrivé un peu plus tôt, j'ai donc pensé que je pouvais faire un vol en attendant.

Ce que je n'ai pas pris en compte, c'est le fait que le vent de dos était trop fort pour moi et mon protecteur en a pris un coup !

Je n'ai pas essayé une deuxième fois ce jour-là.
La morale de l'histoire : ne pas voler avec le vent dans le dos !

École école école
De retour à l'école, j'ai travaillé ma manœuvre et essayé sans cesse d'améliorer mon maniement. Améliorer le windover, la bascule et l'atterrissage. Je me suis également essayé aux petits vols en thermique. La plupart du temps, j'essayais d'ouvrir le parapente à l'envers. Et j'y parvenais régulièrement…

Je dois dire que cela m'a motivé à fond à apprendre quelque chose de nouveau en partant de zéro. Les résultats, comme pour de nombreux sports, sont rapidement visibles et on se sent toujours plus à l'aise dans les airs.

J'ai également un profond respect pour la discipline. Le sujet est vraiment délicat, et tout aussi passionnant, et demande de nombreuses heures pour que cela devienne une routine.

Malheureusement, je suis actuellement blessé et je ne peux ni escalader, ni voler. Mais ma motivation ne faiblit pas, et j'espère que je serai bientôt de retour sur la roche et dans les airs !